Différencier le compte d’auteur de l’auto-édition

Vous trouverez de tout sur Internet, y compris des offres d’autoédition qui laissent miroiter une totale autonomie.  Aucun intermédiaire entre vous et le lecteur apparemment!  Mais ce mirage risque de vous coûter cher et de vous rapporter peu en fin de compte.  Certains imprimeurs vous offriront de publier votre livre à des prix imbattables.  Mais en fait, ils ne feront rien d’autre que de faire de vous un client… pas un écrivain!  Des sites proposeront de mettre en ligne votre manuscrit sans en changer une virgule, sans se soucier un instant de son contenu.

Le compte d’auteur n’est pas synonyme de s’autoproduire, bien au contraire.  C’est consentir à payer pour s’offrir des services de qualité indispensables à la mise en marché d’un livre.  En échange, le pourcentage de vos redevances sur chaque vente sera plus important.  C’est en quelque sorte une entente où l’éditeur s’assure d’être payé et l’auteur s’assure d’être bien publié et diffusé professionnellement. Voici un extrait d’un article éclairant sur le sujet:

L’éditeur, même s’il fonctionne au pourcentage reversé à « son » auteur sur les ventes de ses ouvrages (en échange de rémunération), fournit des services inestimables à son protégé. Il met au service du livre non seulement son réseau de diffusion, inégalable si l’on n’est pas du métier, mais travaille encore à sa distribution, et sa promotion, sans même parler du minutieux travail de correction puis de mise en page qu’il fait réaliser. Car il ne suffit pas de diffuser un livre pour qu’il se vende, le travail des différents corps de métier réunis dans une maison d’édition n’a pas de prix. L’édition à compte d’auteur permet donc, au-delà d’une qualité optimale de l’ouvrage, des recettes supérieures ou équivalentes à celles perçues dans l’autoédition… les soucis en moins.
– Valérie Clément (Actua-Litté)